
...mais si les corbeaux, les vautours, un de ces matins disparaissent, le soleil brillera toujours !
Les confrontations avec les syndicats du secteur public ont généralement bien servi les gouvernements libéraux. En 1973, Robert Bourassa a remporté sa victoire la plus écrasante après avoir fait emprisonner les chefs des trois grandes centrales. En 1989, il avait relancé une campagne électorale qui tournait à la catastrophe en mettant la population en demeure de choisir entre l'intérêt public et celui des syndicats. |
Dans ce contexte, la perspective d'un nouveau front commun des syndicats du secteur public, qui laisse présager des négociations aussi mouvementées qu'il y a quatre ans, n'est peut-être pas pour déplaire au gouvernement. «Levez-vous vite, orages désirés...», écrivait Chateaubriand. |
Le Conseil du patronat du Québec propose d’abolir les garderies à 5 $ et de verser l’argent ainsi économisé directement aux familles en leur octroyant une allocation de 5000 $ par enfant de moins de quatre ans.(source) |
Quand j'entend Dick Cheney justifier la torture, j'ai envie d'actualiser les paroles de Morrissey :
The kind people
Have a wonderful dream
Dick Cheney on the guillotine
Cause people like you
Make me feel so tired
When will you die ?
Dans la version originale, Morrissey s'adresse à Margaret Thatcher. Le titre de la chanson : Margaret at the Guillotine. C'est une très belle chanson, vous pouvez l'écouter ici.
Par contre, les interventions de ces deux journalistes, qui débutent aux alentours de la onzième minute de l'entrevue, étaient tout simplement inacceptables. Quand Nathalie Petrowski affirme "je ne dirais pas que cette première partie m'a réconcilié avec le Canada" et que Josée Legault prétend que "le rapatriement de la constitution est vécu [au Québec] comme un bris de confiance, comme un affront" - et ce ne sont que quelques exemples de leurs propos - on est bien loin des positions insidieuses et pernicieuses auxquelles Radio-Canada nous a habituées. On nage plutôt en pleine propagande ouvertement souverainiste, et ce aux frais des contribuables de surcroît. (source) |
La Grande-Bretagne pourrait économiser 15 milliards d'euros chaque année en mettant fin à la prohibition des drogues. C'est en tous cas ce qu'affirme une étude publiée la semaine dernière par l'association antiprohibitionniste Transform.(source) |
Pour l'instant, impossible taxer un seul dollar de la vente de stupéfiants. Les seuls gagnants de la prohibition sont les trafiquants. Ils s'en mettent plein les poches à l'abris de l'impôt. Malgré les milliards engloutis dans la guerre à la drogue, la consommation mondiale est stable depuis la fin des années 90. A l'instar de l'abstinence sexuelle, la prohibition est un remède inefficace contre les maux de notre temps.
Le président Barack Obama a ordonné lundi la levée des restrictions sur les voyages et les transferts d'argent des Américano-Cubains vers leur pays d'origine, marquant un premier assouplissement de la politique américaine envers l'île depuis son arrivée au pouvoir. (source) |
...Malheureusement, les solutions proposées par le Bloc sont déplorables. Elles incluent la révision à la baisse du nombre d'heures travaillées requises pour être éligible, l'abolition du délai de carence de deux semaines et la majoration des prestations. Or, ce n'est pas de ce côté qu'il faut se pencher, mais bien vers celui de l'abolition pure et simple du régime de l'assurance-emploi... (source) |
L'auteur des ces lignes doit vivre chez ses parents pour tenir des propos aussi immatures. L'abolition de l'assurance-emploi, je n'en reviens pas ! Je vois déjà une explosion de la criminalité et les files à perte de vue à la soupe populaire. Avant d'écrire des énormités, faudrait commencer par payer ses factures.
Bonne nouvelle : le Québec est autosuffisant dans le domaine de la production de légumes. Des nostalgiques de Maurice Duplessis tentent de faire revivre le Parti conservateur du Québec. Les bleus, blogue quasi-officiel du Parti conservateur du Canada au Québec, soutiennent cette renaissance de l'autoritarisme et de l'obscurantisme. Voici un aperçu de leur programme politique :
-Chômage : Valorisation du retour des femmes à la maison.
-Justice : Réactivation de la loi du cadenas.
-Finances publiques : Abolition des ministères de l'éducation et de la santé.
-Famille : Amendement du code civil pour rétablir l'autorité du père sur la famille.
-Énergie : Privatisation d'Hydro-Québec.
Quand il ne reste plus rien, il reste toujours la nostalgie...
La répartition de la richesse et le droit d'association ne sont pas compatibles avec la fraude. Ce n'est pas négociable. Le syndicalisme se base sur la confiance mutuelle. Les travailleurs non-syndiqués sont souvent sceptiques envers les syndicats et les évènements récents ne font rien pour les rassurer.
Poutant, le syndicalisme est toujours pertinent. Au nom de la crise, des gouvernements et des entreprises s'entendront pour diminuer les conditions de travail, pour baisser les salaires, pour couper dans les programmes sociaux et pour liquider les sociétés d'états. Dans ce contexte, les syndicats servent de contre-poids face aux entreprises et aux gouvernements. Un travailleur seul ne pèse pas lourd dans la balance.
Ce qui me frappe, au-delà des coups de gueules, c'est la division du mouvement conservateur au Québec. Les divisions entre adéquistes, conservateurs fédéraux, libertariens, autonomistes et fédéralistes sont plus visibles depuis les dernières élections fédérales et provinciales. Si la tendance se maintient, Éric Caire deviendra chef d'un parti moribond miné par son manque de crédibilité en février 2010.
Pourvu que ça dure !
Au somment ou dans la cave, le Canadien fait fureur, risque ZÉRO.
Pourquoi ne pas profitez de cette richesse collectivement ?
Radio-Canada, s'il y a une chose que j'aime du Canada, c'est la SRC.
C'est notre BBC en plus petit.
Grâce à la grêve des réalisateurs, les québecois ont su tirer le meilleur de cette institution. Cette victoire a pavé la voie à la syndicalisation des fonctionnaires au Québec. Par ailleurs, la SRC a contribué et contribue toujours au rayonnement de l'identité et de la culture québécoise.
Don't get me wrong, je suis souverainiste, mais je reconnais que Radio-Canada est l'un des meilleurs réseau public de télévision-radio-internet au monde.
Ce qui me fait vraiment rire c'est l'anachronisme de leur propos. Comme si traiter quelqu'un de communiste était une grande insulte. Il faut croire qu'il y a des nostalgiques de la loi du cadenas.