jeudi 2 avril 2009

Souverainiste fatigué

Je suis un souverainsite fatigué d'entendre les mêmes rengaines fédéralistes :

-Le fruit n'est pas mûr pour des négociations constitutionnelles : Si le fruit n'est pas mûr 19 ans après l'échec de Meech, autant nous dire la vérité, le reste du Canada ne veut pas modifier la constitution point à la ligne.

-Le Québec a besoin de la péréquation pour financer ses programmes sociaux : Qu'est-ce qui nous garantie que nous recevrons toujours la plus grosse part de péréquation ? La formule de calcul change avec la couleur du parti au pouvoir. Qui aurait dit que l'Ontario deviendrait une "province pauvre" ? Est-ce que la péréquation existera dans 10 ans ?

-Les québécois ne votent pas selon des critères rationnels, ce sont les émotions qui dictent leurs choix : C'est l'argument qui était servi pour expliquer pourquoi les femmes n'avaient pas le droit de vote. C'est pourtant rationnel pour un peuple de rejeter un parti politique qui coupe dans ce qui le garde vivant : la culture.

-La souveraineté c'est dépassé, c'est un combat des années 70 : Attendez de voir le jugement sur la loi 104 qui porte sur l'accès des allophones aux écoles anglophones. Si les plaignants remportent leur cause devant la Cour Suprême, comment faire pour protéger ce qui reste de la loi 101 ? La clause dérogatoire ? Je doute que Jean Charest en ai le courage.

La souveraineté c'est dépassé, nous sommes à l'époque de la globalisation : Justemment, un Québec indépendant pourrait négocier et signer les traités internationaux qui le concerne en fonction de ses intérêts.

2 commentaires:

  1. Excellent billet, la péréquation c'est comme le BS, faut pas s'y accoutumer et pour ne pas s'accoutumer il faut faire l'indépendance..

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  2. L'argument de la péréquation, c'est comme le coup des pensions de veillesse : l'objectif c'est faire peur au monde.

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