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mardi 28 avril 2009

La sagesse de Michel David


Je suis un fidèle lecteur du chroniqueur Michel David. J'aime son sens historique, sa connaissance intime et encyclopédique de l'Assemblée nationale, son humour subtil, la profondeur de sa culture générale et son français impeccable. Tout ça pour vous dire que sa chronique du 28 avril 2009, Les orages désirées, est une pièce d'anthologie. Sa perspective historique nous donne des clefs pour comprendre la stratégie de Jean Charest face à la fonction publique.

Perspective historique :

Les confrontations avec les syndicats du secteur public ont généralement bien servi les gouvernements libéraux. En 1973, Robert Bourassa a remporté sa victoire la plus écrasante après avoir fait emprisonner les chefs des trois grandes centrales. En 1989, il avait relancé une campagne électorale qui tournait à la catastrophe en mettant la population en demeure de choisir entre l'intérêt public et celui des syndicats.


Stratégie de Jean Charest :

Dans ce contexte, la perspective d'un nouveau front commun des syndicats du secteur public, qui laisse présager des négociations aussi mouvementées qu'il y a quatre ans, n'est peut-être pas pour déplaire au gouvernement. «Levez-vous vite, orages désirés...», écrivait Chateaubriand.


Ça me donne froid dans le dos.

mardi 7 avril 2009

La pertinence du syndicalisme

Les institutions sont fondées sur des valeurs. En tant que social-démocrate, je suis déçu des récents déboires de la FTQ.

La répartition de la richesse et le droit d'association ne sont pas compatibles avec la fraude. Ce n'est pas négociable. Le syndicalisme se base sur la confiance mutuelle. Les travailleurs non-syndiqués sont souvent sceptiques envers les syndicats et les évènements récents ne font rien pour les rassurer.

Poutant, le syndicalisme est toujours pertinent. Au nom de la crise, des gouvernements et des entreprises s'entendront pour diminuer les conditions de travail, pour baisser les salaires, pour couper dans les programmes sociaux et pour liquider les sociétés d'états. Dans ce contexte, les syndicats servent de contre-poids face aux entreprises et aux gouvernements. Un travailleur seul ne pèse pas lourd dans la balance.