Le camarade Taillon sera secondé par son compagnon de route François Bonnardel.
Leur slogan : Patron du monde entier unissez-vous !
Sans rire, Gilles Taillon a soutenu l'abolition des CPE lorsqu'il était président du Conseil du patronat du Québec :
| Le Conseil du patronat du Québec propose d’abolir les garderies à 5 $ et de verser l’argent ainsi économisé directement aux familles en leur octroyant une allocation de 5000 $ par enfant de moins de quatre ans.(source) |
Pour se différencier idéologiquement, l'ADQ devra se tourner vers des positions tel que l'abolition des CPE, le retour de l'enseignement religieux à l'école publique, la limitation des prestations d'aide sociale et la privatisation partielle (pour commencer) d'Hydro-Québec. Pour l'instant l'ADQ est une version miniature du Parti libéral du Québec, un peu plus à droite mais tout autant contre la souveraineté du Québec.
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L'ADQ est aux prises avec un problème important. Ou bien elle présente un programme modéré pour attirer la sympathie des électeurs ou elle trouve le courage de ses ambitions (...) en présentant un programme de droite afin de renforcer ses liens avec la base militante qui ne se retrouve plus dans le PLQ et le PQ.
RépondreSupprimerIl est fort à parier que l'ADQ choisira une stratégie électoraliste, quelque part entre la social-démocratie et le centre-droit, afin de ne pas s'isoler. Car il me semble évident que les québécois ne veulent pas d'un parti de droite.
AntiPollution vise juste lorsqu'il dit que l'arrivée de Gilles Taillon dans la course n'est sûrement qu'un geste de marketing pour mousser la campagne au leadership du parti.
@Lutopium : Je suis d'accord avec vous, l'ADQ est dans un sale pétrin. Selon le dernier Crop (29 avril 2009), l'ADQ est à 8%, à égalité avec le Parti vert. Il n'y a plus beaucoup de place au centre de l'échiquier politique occupé par le Parti Libéral et le Parti Québecois, une stratégie électoraliste pourrait lui faire perdre sa base militante qui elle est bel et bien à droite. Dans ce contexte, je ne crois pas que Gilles Taillon puisse remonter l'image du parti par sa seule présence. J'ai l'impression que sa candidature est une tentative désespérée pour freiner le processus de disparition de l'ADQ.
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